« Swiss Statement » : bilan deux ans après

Une personne séropositive ne souffrant d’aucune autre maladie sexuellement transmissible et qui suit un traitement antirétroviral efficace ne transmet pas le virus par le biais de contacts sexuels. Telle est, en janvier 2008, l’affirmation de la Commission fédérale pour les problèmes liés au sida. Cette déclaration, rapidement connue mondialement sous le nom de «Swiss Statement», provoque initialement une vague d’opposition internationale alimentée par la crainte qu’elle sabote les stratégies de prévention actuelles. Deux ans plus tard, aucune conséquence néfaste du «Swiss Statement» n’est constatée. Au contraire, elle a pour mérite d’avoir encouragé des recherches pour des nouvelles méthodes de prévention avec un intérêt grandissant pour le traitement antirétroviral.

Réforme de la criminalisation du VIH en Californie: Foire aux questions avec le sénateur Scott Wiener

En 2017, la Californie a adopté une loi qui a modernisé et amélioré sa loi sur la criminalisation du VIH. L’un des auteurs de la loi était le sénateur Scott Wiener. Mark Satta interroge le sénateur Wiener, un des auteurs du projet de loi, sur ce processus. Ses réponses sont données ici dans l’espoir de fournir des renseignements utiles aux législateurs, aux lobbyistes et aux militants d’autres États qui souhaitent amorcer le processus de réforme dans leur propre État ou dans d’autres pays du monde. Traduction non-officielle d’un article anglais http://blog.petrieflom.law.harvard.edu/2018/12/11/successful-hiv-criminalization-reform-in-california-q-and-a-with-sen-scott-wiener/

 

Ces femmes séropositives qui vivent dans l’ombre

Entretien avec le Dr Florence Brunel, médecin spécialiste du VIH, sexologue et militante, explorant les pourquoi les femmes ne se sentent pas libres de divulguer leur séropositivité et pourquoi tant de tabous restent-ils ?

Prévention ou Pénalisation

Se penche sur l’aspect global de la criminalisation de la transmission du VIH et les impacts non souhaités de  la criminalisation. Page 33

Pénalisation de la transmission du VIH: L’analyse phylogénétique au centre du cas de Draguignan

Considère l’utilité de l’analyse phylogénétique dans les affaires de criminalisation du VIH, constatant que l’analyse phylogénétique ne peut pas prouver que la transmission du VIH a eu lieu directement entre deux individus. Explique que l’analyse phylogénétique peut exonérer des individus en démontrant que le défendeur portait une souche virale sans rapport avec celle du plaignant.

Traduction libre d’après : BERNARD, Edwin J. AZAD, Yusef. VANDAMME, Anne-Mieke. WEAIT, Matthew. GERETTI, Anna Maria. (2007). The use of phylogenetic analysis as evidence in criminal investigation of HIV transmission.

Des magistrats éminents s’unissent pour aborder les questions du VIH, des droits de l’homme et du droit

Décrit une réunion d’une trentaine de juges des plus hautes juridictions nationales de 16 pays d’Asie et du Pacifique pour discuter du rôle du pouvoir judiciaire dans la riposte au VIH. Les juges ont également débattu des mesures spécifiques qui peuvent être prises pour créer un environnement juridique et social plus favorable pour les personnes vivant avec le VIH et les personnes vulnérables au VIH dans la région.